Truco de ARCO

« Cuarteto rebelde » de Los Carpinteros (Ivorypress)

Ce week-end l’art contemporain était sous toutes ses formes et presque tout son charme à Madrid. Des galeries du monde entier exposaient des oeuvres avec des styles de tous genres, photos, peintures, installations, et autres oeuvres plastiques, qui ouvrent à tout un nouveau monde visuel.

Ce que je retiens de toutes ces nouveautés, étranges pour la plupart, est la vision très actuelle qu’apportent les artistes à la perception visuelle. Elle est parfois difficile à comprendre ou plutôt à être appréciée mais personne n’est prophète dans son pays, et cela s’applique souvent aux artistes plasticiens ou peintres pour leur époque.

Le responsable d’ARCOmadrid Carlos Urroz revendiquait que « l’art contemporain n’est pas un luxe, mais un droit » à cette occasion, il est vrai qu’avec 215 galeries venant de 29 pays différents il peut se targuer d’offrir une visibilité aux créations de niche qui naissent de toutes parts…

Ce qui m’a rassurée, pour l’ère que nous vivons, c’est que l’ensemble n’était pas noir, sombre ou trop tordu, je dirais plutôt débridé pour certains et très simple pour d’autres…

La photo qui illustre cet article représente pour moi très bien l’ensemble. Pas de pudeur à transformer un objet, le fétichisme de la musique est trempé dans une flaque de sa représentation elle-même, ce n’est pas sombre, c’est dérangeant et amusant à la fois.

A ver quelles oeuvres resteront. Celles dont la représentation touchera le plus de monde!

J’ajoute la référence d’un peintre anglais, Simon Edmonson, dont l’abstraction grandissante dans ses oeuvres m’a marquée. Alors que ses premiers travaux étaient plus marqués de lignes, la richesse des formes ici et la profondeur font appel à une douceur fragilisée.

                                                              (Untitled n°2, Simon Edmonson)